top of page

Reprendre sa vie en main, améliorer son efficacité, alléger sa vie, mieux vivre, prendre le contrôle de son environnement, désencombrer son esprit, retrouver un sentiment de liberté... sont toutes des expressions utilisées lorsqu’on parle d’organiser son espace de vie. Il existe une abondance de livres et de textes en ligne avec tous d’excellentes suggestions sur le sujet. Le Nénuphar y a fait le tri pour vous offrir à petite dose les meilleurs conseils pour « aérer » votre environnement de vie.

 

INTRODUCTION

Dans notre monde de surconsommation, peu de gens sont à l’épreuve de l’accumulation inutile de biens, souvent au détriment du confort des foyers. Cela commence en général lentement, et on ne se rend pas toujours compte du moment où on traverse la frontière entre un débarras « normal » qui indique qu’une maison est habitée et celui qui finit par nous causer du stress.

Au cours des prochaines semaines, je vous recommande l’exercice suivant : aussi souvent que vous le pourrez, observez votre maison et ses différentes pièces ainsi que la cour et le garage d’un œil d’étranger ou de visiteur. Essayez d’imaginer le potentiel caché de cet endroit où vous vivez et dont vous ne voyez plus les défauts.

Chaque mois, nous vous offrirons des conseils sur les façons de vous y prendre pour vous débarrasser du superflu et prendre le contrôle de votre environnement.

Parfois, nous avons « hébergé » des meubles (pas longtemps, je te promets), ou accepté des dons de livres, de vaisselle, de vêtements, etc., possiblement de quelqu’un qui se désencombrait! Plus loin dans le spectre, il y a les situations graves, celles des gens touchés par la syllogomanie appelée aussi accumulation compulsive, syndrome de l’écureuil ou syndrome de Diogène. Dans ce dernier cas, il faut chercher une aide professionnelle.

L’habitude d’accumuler n’est pas toujours synonyme de maladie psychologique. Il peut s’agir d’une habitude au départ bien intentionnée, mais qui ne correspond plus à la réalité ou dont l’application est tombée aux oubliettes. Il faut prendre le temps d’observer nos actions de tous les jours objectivement, sans émotion, et d’en évaluer la pertinence. Par exemple, durant bon nombre d’années... d’accord, durant environ 30 ans, j’ai conservé le cahier alimentation du journal du mercredi de l’endroit où je vivais. Il y a eu le journal La Presse à Montréal, puis le Vancouver Sun à Vancouver et finalement le Winnipeg Free Press au Manitoba. Dans tous ces quotidiens, le cahier alimentation est riche de recettes en tout genre et j’avais imaginé les placer dans un album... quand j’aurais le temps. Je ne pouvais donc jamais me débarrasser du journal sans conserver cette partie. Essayez d’imaginer la hauteur de la pile que représentent plus de 1 500 cahiers de journal. Il va sans dire que cela occupait beaucoup d’espace.

 

Ce n’est que lorsque j’ai réalisé que je n’aurais jamais suffisamment de temps pour découper ces recettes et les placer dans un album, que chercher une recette précise dans cette pile était complètement absurde et que, de toute façon, depuis plusieurs années je trouvais toutes mes recettes sur Internet, ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai pu cesser mon habitude de conserver ces cahiers, et éventuellement apporter toute la pile au centre de recyclage de mon quartier. Mais quel sentiment de légèreté j’ai ressenti d’avoir éliminé cette tâche toujours présente dans mon esprit et créé de l’espace dans ma maison.

bottom of page