Parce qu’on ne dit pas ces choses-là. Et pourtant, on a moins de difficulté à dire qu’on a une rage de dents, un mal de dos... Même les crampes menstruelles ont perdu de leur connotation tabou. Mais on apprend très tôt à taire, et même à cacher les maux de l’âme, malgré que l’on sache bien que les maux du corps sont souvent les maux de l’âme.
Dans la trousse de Bell Cause pour la cause, on présente une liste de sentiments, de pensées et d’actions qui peuvent devenir un problème s’ils nuisent à notre vie quotidienne pendant une longue période. Si vous remarquez certains de ces signes chez une personne de votre entourage ou si vous vous reconnaissez en lisant cette liste, n’attendez pas pour consulter. Après tout, vous ne laisseriez pas une plaie infectée non traitée n’est-ce pas?
Savoir mettre le doigt sur le bobo
Que répondez-vous si vous n’allez pas très bien et qu’un ami proche ou un membre de votre famille s’aperçoit de votre air morose et vous demande avec sollicitude ce qui ne va pas?
R I E N !
r Je me sens angoissé.
r Je subis de l’anxiété.
r Je suis démoralisé.
r Je me sens abattu.
r que sais-je encore?
Parlons-en des bobos!
N’hésitez pas à décrire votre expérience sur les maux de l’âme, ou celle d’un autre, dans le petit formulaire ci-dessous et, surtout, ce que vous avez fait ou comptez faire en vue de la guérison.
Ça n’a pas besoin d’être long et, soyez rassurés, c’est anonyme! Nous ajouterons vos commentaires au bas de cette chronique et, qui sait, cet échange pourrait vous permettre d’aider quelqu'un d’autre!
L’Association canadienne pour la santé mentale offre d’excellents conseils sur son site (cliquez ici) et divers chapitres sur la colère, les enfants, le deuil, le rôle parental, la résilience, le stress, le chômage, les jeunes, etc.