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Sentiments de culpabilité excessive ou inappropriée

 

Une culpabilité excessive peut agir comme un poison insidieux capable de nous gâcher nos meilleurs moments de plaisir et de nous faire manquer totalement de discernement. Quand on est dépressif, il n’est pas facile de relativiser les choses et on est plus affecté par les critiques qu’on ne le devrait. Le seau est déjà plein, on ne peut plus rien y mettre. On se sent coupable de tout de qui va mal dans notre vie et même de ce qui va mal dans la vie de nos proches. On finit par avoir une peur constante de parler ou d’agir par crainte de commettre une erreur.

 

Comment diminuer son sentiment de culpabilité?

 

La culpabilité s’appuie généralement sur le passé, sur les actions ou les erreurs passées et, à dose raisonnable, cette émotion est une source d’introspection et de remises en question salutaires. Lorsqu’elle est excessive, il faut trouver des façons de l’atténuer. Pour savoir si ce qu’on éprouve est excessif, on peut se demander si ce sentiment constitue un regret raisonnable face à la situation, ou s’il est exagéré. Pour ce faire, il faut tenter d’évaluer si la situation est réellement aussi grave qu'on le croit. On peut aussi imaginer ce qu'on dirait à quelqu’un qui se trouverait dans la même situation. Cela aide à mieux déterminer si le sentiment de culpabilité est exagéré.

On peut également tenter d’éliminer toutes les obligations imaginaires, ces multiples « je devrais ». Pour cela, on peut s’interroger comme suit : « Qui a dit que je devais faire ça? », « Où est-ce écrit? », « Qu’est-ce que ça me donne? » Il est bon de prendre conscience que « je devrais » ne correspond pas toujours à la réalité, mais peut représenter une habitude de s’imposer des règles et des obligations. Il est bon d’identifier ses limites et d’apprendre à dire non. On peut aussi se demander: « Pourquoi devrais-je m’en vouloir autant? » La règle d’or est de se concentrer sur le présent et de cesser de se plonger dans un passé figé.

La culpabilité

 

Avant de poursuivre la description de symptômes liés aux troubles de l’humeur et aux dépressions, je sens le besoin de réitérer cette mise en garde : il n’est pas question ici de poser des diagnostics. Les symptômes énumérés et décrits assez succinctement ne visent qu’à informer et à sonner l’alarme s’ils sont nombreux et persistants. Au besoin, cette lecture peut aussi vous donner le vocabulaire nécessaire pour un dialogue avec votre médecin ou avec un thérapeute de votre organisme local de santé mentale.

 

Le fait d’avoir des sentiments de culpabilité est une bonne chose en soi, car cela prouve que nous avons une conscience morale et de l’empathie. Lorsque nous enfreignons une loi ou faisons du mal à quelqu’un, c’est le sentiment de culpabilité qui nous motive à réparer les torts dont nous nous sentons responsables.  L’absence totale de culpabilité et d’empathie chez une personne est un signe flagrant de comportement asocial et on dira d’une telle personne qu’elle est psychopathe. Par contre, une personne qui éprouve trop de culpabilité ou encore qui éprouve de la culpabilité quand elle n’est pas en faute verra son épanouissement personnel diminué si elle ne trouve pas les moyens de lutter contre cette culpabilité. On parle alors de sentiment de culpabilité excessive ou inappropriée, et cela fait partie des critères diagnostiques de la dépression majeure.

Symptômes à surveiller (suite)

Image tirée du site psychologies.com

La dépression est une maladie mentale courante qui touche plus de 121 millions de personnes dans le monde. Elle est reconnue partout comme étant une cause majeure d'invalidité, mais la bonne nouvelle est qu'elle est guérissable pour 80 à 90 % des personnes qui en sont atteintes. Bien qu'il n'y ait aucune garantie que vous puissiez empêcher complètement un épisode de dépression, il existe bien des moyens de réduire la probabilité d'en souffrir ou d'avoir une rechute.

Source : wikiHow

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