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D’où l’extrême importance de consulter avant d’en arriver là. Parce que, même si on arrive à penser que terminer sa vie peut être la solution à nos problèmes, on ne peut fermer les yeux devant les faits essentiels suivants :

 

Vous n’êtes pas seuls à penser ainsi.

Les chiffres varient selon les pays, les conditions socioéconomiques et l’âge, mais ils sont assez élevés pour qu’on ne puisse les passer sous silence. Selon les résultats d’une enquête de Statistique Canada diffusée en janvier 2017, jusqu’à un adolescent sur cinq déclare avoir eu des pensées suicidaires au cours de l’année précédant l’enquête.  Une des raisons de cet état de choses étant que « L’adolescence et le début de l’âge adulte constituent des périodes critiques sur le plan de la santé mentale. » Cette enquête portait sur les Canadiens de 15 à 24 ans. Si vous êtes intéressés par d’autres chiffres sur les facteurs associés aux pensées suicidaires, consultez cette page de Statistique Canada.

 

Les pensées suicidaires viennent de problèmes qui peuvent être traités.

 

La dépression, les troubles d’anxiété, la dépendance à une substance chimique (alcoolisme et toxicomanie) et d’autres troubles entraînent une profonde détresse émotionnelle. Tout ceci interfère avec notre capacité de résoudre les problèmes de façon efficace. Mais des études démontrent que la plupart des gens qui reçoivent le traitement approprié améliorent leur condition et même guérissent complètement. Même si vous avez déjà reçu un traitement auparavant, vous devriez savoir qu’il existe différents traitements qui fonctionnent mieux pour certaines personnes dans certaines situations. Il faut parfois plusieurs essais pour trouver la bonne combinaison. N’abandonnez pas trop vite, l’enjeu est vital : vous n’avez qu’une seule vie!

 

Si vous êtes incapable en ce moment de penser à d’autres solutions que celle du suicide, ce n’est pas que ces solutions n’existent pas, seulement que vous êtes incapables de les voir à l’instant. D’ailleurs, d’imaginer que le suicide puisse être une solution devrait vous mettre la puce à l’oreille : ÇA NE VA PAS! IL FAUT DEMANDER DE L’AIDE. Que ce soit auprès de votre médecin, de conseillers, de thérapeutes, ou de vos amis, cette aide existe et peut vous aider à voir des solutions que vous ne pouvez voir présentement. Pour avoir accès à une aide rapidement, il existe plusieurs ressources en prévention du suicide.  Voir les références à la fin de l’article.

 

Les crises suicidaires sont presque toujours temporaires

 

S’il vous semble que votre tristesse ne finira jamais, c’est important que vous réalisiez que cet état a généralement une fin. On trouve des solutions, les sentiments changent, des événements positifs inattendus se produisent... on dit parfois du suicide qu’il s’agit d’une solution définitive à un problème temporaire... quel gâchis lorsqu’il est mené à terme. Ne laissez pas le suicide vous voler les meilleures parties de votre vie, celles qui vous attendent si vous leur donnez la chance.

 

Les problèmes ne sont jamais si graves qu’ils apparaissent à première vue

 

Plusieurs événements stressants se produisent au cours d’une vie, événements qui nous semblent catastrophiques sur le coup : perte d’emploi, problèmes financiers, perte de gens importants dans notre vie, rupture amoureuse... Puis, des mois ou des années plus tard, ils nous semblent moins importants, et nous réalisons qu’ils ont, chacun à leur façon, contribué à notre développement personnel. Nous sommes en mesure de les voir pour ce qu’ils étaient : des jalons dans notre cheminement à titre d’être humain. C’est pour cela que, lorsque nous sommes en période de détresse, essayer de se voir d’ici cinq ans, par exemple, peut nous aider à réaliser que ce problème est une embûche à traverser et que nous allons y survivre.

 

Les raisons de vivre peuvent nous soutenir lorsque nous souffrons

 

Dans les périodes difficiles de notre vie, il faut pouvoir puiser dans nos croyances profondes sur ce qui est vraiment important dans la vie. Nous pouvons tous travailler quotidiennement à renforcer notre connexion à la vie, nos liens familiaux, notre amour de l’art et de la nature, notre spiritualité, nos rêves d’avenir, pour en citer quelques-uns. Ils représentent les aspects de notre vie que nous avons tendance à perdre de vue lorsque nous ressentons une détresse émotionnelle.

 

Ne restez pas seul avec vos pensées ou inquiétudes

 

Que ce soit un professionnel de la santé (médecin de famille, psychologue, travailleur social, thérapeute familial), un ami, un membre du clergé, à un centre d’urgence ou de prévention du suicide, il y a quelqu’un, quelque part, à qui vous pouvez vous confier et expliquer à quel point les choses vont mal pour vous. Ceci peut représenter la première étape vers la voie de la guérison.

 

Source : Traduction libre et adaptée de https://suicideprevention.ca/need-help/

Pensées suicidaires


Parmi les symptômes psychiques ou psychologiques des troubles de l’humeur, il y a les pensées suicidaires. Elles semblent un aboutissement logique aux symptômes décrits jusqu’ici dans les numéros précédents. On se sent irrité pour un rien, coupable de tout, la vie n’a plus de sens...
on veut en finir.

Symptômes à surveiller (suite)

Ligne téléphonique provinciale de prévention du suicide (24 h sur 24) :  1 877 435-7170

Vous pouvez demander des services de traduction en français


Service de crises du Canada (http://www.crisisservicescanada.ca/fr/):  1 833 456-4566

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