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Le portage des voyageurs

Souvent, pendant leur trajet Montréal – Rivière-Rouge sur les cours d’eau, les voyageurs affrontent des rapides. Ils doivent évaluer les risques : est-ce qu’on doit tenter de « sauter » les rapides dans ces embarcations fragiles faites d’écorce et de bois, où est ce qu’on doit plutôt accoster les canots et portager tout le matériel et le canot aussi, en contournant la turbulence?

 

Mal calculer et lancer son embarcation dans des rapides trop agités peut vouloir dire briser le canot, perdre son matériel ou même perdre sa vie, puisque les voyageurs ne savent pas nager.

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Le plus sage, c’est souvent de faire le portage, exercice pourtant pénible où le voyageur doit transporter à dos, parfois sur une longue distance, une grande quantité de matériel. Puis, on hisse aussi le canot gigantesque sur les épaules pour le transporter à travers la brousse et aller rejoindre le cours d’eau où c’est plus calme, de l’autre côté des rapides.

 

Les légendes d’hommes forts abondent. C’est à savoir lequel des voyageurs peut porter sur son dos le plus grand nombre de ballots de 40 kg chacun.

 

Souvent, les pistes très fréquentées à travers la brousse sont aménagées pour faciliter les portages.

 

Près des rapides, on aperçoit parfois une croix érigée à la mémoire d’un voyageur qui aurait perdu la vie à cet endroit, ayant trop risqué.

 

Durant deux mois, sur ce trajet de 2 500 kilomètres, en naviguant sur les lacs et les rivières, les braves voyageurs doivent effectuer, en route, plus d’une centaine de portages.

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Chaque mois, l'artiste manitobain Robert Freynet nous offre une illustration au crayon racontant divers aspects de la vie des voyageurs.

Ne manquez pas la sortie à l'automne de la bande dessinée Louis Riel, patriote en couverture rigide.

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